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Une goutte d'eau pour Nierovana

En 2014, l'association Solidago France en partenariat avec les associations SOLEM, HILAP et PEPSS a participé à une mission de solidarité internationale à Madagascar. Deux étudiantes de l'ESTP et 1 salarié de l’entreprise Safier Ingénierie ont participé sur le terrain à l’élaboration de cette mission.

Objectif de la mission

  La mission 2013-2014 avait pour objectif principal la réduction des risques sanitaires liés à la mauvaise qualité de l'eau dans un village malgache situé à l’Est du pays: Nieronava. Trois actions majeures ont donc été mises en place:

• faciliter l'accès à une eau saine par le biais de la construction d'une adduction en eau potable au sein du village.
• améliorer les conditions d'hygiène dans le village via la construction de latrines.
• sensibiliser la population locale aux règles d'hygiène élémentaires en animant des réunions au sein du village.
  
  SEM notre partenaire local

 Créée en 1995, Solidarité Entraide Madagascar est une association à but non lucratif dont l'objectif est de promouvoir et de soutenir le développement rural sur la cote Est de Madagascar. L'activité de SEM peut être décomposée selon trois axes:

• Eau, assainissement et facilitation de l'accès à l'eau potable, assainissement des villages et prévention.
• environnement: lutte contre la déforestation et renforcement de l'économie locale.
• électrification rurale: électrification hydraulique des villages.

L'association SEM a été notre interlocuteur principal durant l'année, permettant ainsi une préparation de la mission du côté français comme du côté malgache. Sur place, elle nous a logés et encadrés tout au long du projet via les animateurs malgaches de l’association. Elle a également assuré le suivi de chantier, avant, pendant et après notre intervention.

Formations de préparation

Avant de partir cet été, l'ensemble des membres du projet a été incité à suivre des formations portant sur la solidarité internationale ainsi que sur les diverses problématiques liées à l'eau, formations notamment proposées par les réseaux Étudiants et Développement et SENS (Starting Block). Ces événements ont permis de rencontrer des professionnels travaillant dans les domaines de la solidarité internationale ainsi que des étudiants s’investissant dans d'autres missions. Nous avons ainsi pu faire évoluer notre projet et mieux nous préparer au "choc culturel" qui nous attendait.

 Trajet jusqu'au village

  Nous décollons le 22 juillet depuis l'aéroport de Paris pour atterrir à Madagascar le lendemain. Arrivés à l'aéroport d'Antananarivo, nous sommes pris en charge par Noro, une amie de Jenny la chef de mission de SEM, qui nous accompagne jusqu’à la gare des taxis-brousse pour nous rendre à Mananjary, ville de la côte Est où sont basés les locaux de SEM.

Nous passons ainsi 3 jours à Mananjary où nous faisons la connaissance des membres de l'association et des animateurs qui nous accompagneront en brousse. Nous assistons à des réunions visant à préparer les futurs travaux dans le village. Une journée est consacrée à l'achat du matériel nécessaire à la vie sur place et aux travaux.

Nous quittons Mananjary le 29 juillet accompagnés des animateurs Rossen, Noely, du coordinateur de chantier Charles et d’Olivia, une stagiaire malgache. Pendant une journée entière, nous remontons le canal des Pangalanes bordant la côte Est de Madagascar à l'aide d'une embarcation appelée "canot[e]". Le lendemain matin, nous nous rendons en 4x4 au village de Sahavato pour une visite de courtoisie au maire de la commune. Nous gagnerons ensuite le village de Nierovana à pied aidés par les villageois pour porter les bagages et matériels.

La vie au village

Nous logeons dans la maison du tangalamena (le chef du village), case en semi-dur et dormons sur des matelas. SEM a engagé Thérèse, une Malgache du village pour cuisiner. Le village ne possède ni eau courante ni électricité. Une latrine a été mise en place pour notre arrivée. Nous passons certaines soirées en compagnie des animateurs et avons été gentiment invités et accueillis dans un mariage franco-malgache lors de notre séjour dans le village.

La boîte de captage

L’adduction en eau est un système gravitaire utilisant la différence d'altitude et donc de pression pour acheminer l'eau. Ce système ne nécessite pas de pompe, il est moins fragile et plus facile à entretenir. La source exploitée se trouve à environ 3km du centre du village (à 152m de dénivelée) et possède un débit de 25L/min. Les villageois lui préfèrent la rivière qui est plus proche bien qu'elle ne soit pas potable et qu'elle contienne des parasites tels que la Bilharziose.

La boîte de captage permet de réceptionner et filtrer l’eau de la source. Elle est composée d’un barrage et de deux compartiments : le décanteur et le réservoir. La boite est ensuite reliée au réservoir principal 3 km en aval. Sa construction a duré 7 jours. Nous travaillons avec des villageois et 4 ouvriers professionnels malgaches et participons à l'ensemble des tâches (excepté les finitions – étanchéité de la boîte) : mise en place des fondations, assemblage du coffrage, gâchage du béton…

Lors du test de remplissage de la boîte, un problème de fuite d’eau a été identifié. Toute l’eau de la source n’était pas récoltée par la boîte de captage. Il y avait donc un risque de perte de débit important. Celui-ci a été corrigé avant notre départ par la construction d’un regard annexe à la boîte de captage principale.

Le réservoir

            Le réservoir principal situé en amont du village permet de stocker l’eau avant sa distribution dans le village. Il possède une contenance de 12 m³ : volume calculé sur la base d'une population de 800 villageois consommant 2 repas et prenant une douche par jour.

            Les travaux ont duré environ 10 jours en commençant par le terrassement représentant 5 m³ de terre à déblayer à la pelle. Ceci fait, nous remontons des pierres depuis une rivière avoisinante afin de mettre en place les fondations.

Une fois le béton de propreté coulé, nous participons à la construction du coffrage et de l'armature du béton armé.

Enfin, tandis que les villageois terminent d’apporter le gravier et les sacs de ciments, nous aidons à consolider le coffre puis à gâcher le béton pour le coulage du bassin.

Les bornes fontaine

            Six bornes fontaine auront été construites à différents points du village. Leurs constructions s'étalent sur 3 jours (fondation, coffrage, décoffrage, finitions) mais ne prennent que trois heures journalières.

Les tranchées

Le creusage des tranchées (boîte de captage/réservoir ; réservoir/bornes fontaines) a été commencé à la fin de notre séjour. Il a été terminé après notre départ par les villageois participant à l'ouvrage. Elles représentent environ 4 km de tranchées de 20 cm de largeur sur 70 cm de profondeur afin de bien sécuriser les canalisations.

Les latrines

Nous avons débuté la construction d’un latrine équipée de dalles Samplat pour l’école du village. Il s’agit de deux cabines jumelles possédant un réservoir commun d'environ 10 mètres cubes. Elle a également été terminée après notre départ par les ouvriers.

Prévention

            Des actions de prévention WASH (WAter Sanitation and Hygiene) sont réalisées par les animateurs professionnels de l’association. Cela a permis de sensibiliser les hommes, les femmes et les enfants du village aux comportements à avoir pour éviter la contamination de l’eau et les maladies liées aux eaux « sales » et contaminées.

Fin du chantier

            Une fois l'ensemble des travaux terminé, une réunion a été organisée afin de célébrer la fin du chantier. Un comité de gestion composé de villageois a été formé pour l'entretien des nouvelles installations et une boîte à outils a été vendue au village.

Difficultés

            Au cours du projet, nous avons dû faire face à plusieurs difficultés qui ne nous ont pas permis de respecter le planning initial et finir personnellement l’installation des infrastructures (panne du camion d’approvisionnement des tuyaux d’eau, météo capricieuse, difficulté à motiver les villageois). Heureusement, grâce à l’association locale SEM, les travaux ont pu continuer dans les meilleures conditions après notre départ. Ceci montre bien l’importance de ce partenariat pour mener à bien des projets de qualité.

Une goutte d'eau pour Morarano et Farafasina

  Cette année, l'association humanitaire de l'ESTP HILAP en partenariat avec l'association SOLIDAGO a envoyé 9 étudiants  en mission de solidarité internationale à Madagascar.Parmi ces participants, on trouvera 6 étudiants de l'ESTP, 2 étudiant de l'EPF et 2 étudiantes en médecines à Paris Descartes : cette diversité permettant de former des équipes aux compétences diversifiées et complémentaires.

Objectif de la mission

  La mission 2012-2013 à pour objectif principal la réduction des risques sanitaires liés à l'eau dans deux villages Malgaches situés en brousse: Morarano et Farafasina. 3 axes principaux ont donc été dégagé:

• faciliter l'accès à une eau relativement saine par le biais de la construction d'une adduction hydraulique au sein du village.
• Améliorer les conditions d'hygiènes dans le village via la constructions de latrines.
• sensibiliser la population locale aux règles d'hygiène élémentaires en animant des réunions au sein du village.

SEM notre partenaire locale

  Créée en 1995, Solidarité Entraide Madagascar est une association à but non lucratif dont l'objectif est de promouvoir et de soutenir le développement rural sur la cote Est de Madagascar. L'activité de SEM peut être décomposé selon trois axes:

• Eau et assainissement :facilitation de l'accès à l'eau potable, assainissement des villages et prévention.
• environnement: lutte contre la déforestation et renforcement de l'économie locale.
• électrification rurale: électrification hydraulique des villages.

L'association SEM a été notre interlocuteur principal durant l'année (réunion Skype, rencontre d'un des membres travaillant au siège de Strasbourg),permettant ainsi une préparation de la mission du côté français comme du côté malgache. Sur place, elle nous à logé et encadré en nous faisant accompagner par des animateurs malgaches.

Formations de préparation

Avant de partir cet été, l'ensemble des membres du projet à été incité à suivre des formations portant sur la solidarité internationales ainsi que sur les diverses problématiques liées à l'eau,
formations notamment proposées par les réseaux Étudiants et Développement et SENS (Starting Block). Ces événements nous ont permis  de rencontrer des professionnels travaillant dans les domaines de la solidarité internationale ainsi que des étudiants s’investissant dans d'autres missions. Nous avons ainsi pu faire évoluer notre projet et mieux nous préparer au "choc culturel" qui nous attendait.

 Trajet jusqu'au village

  Nous décollons le 1 juillet depuis l'aéroport de Roissy Charles de Gaulle pour un trajet de 12h de vol et 12h d'escale dans l'aéroport de Naerobi au Kenya. Arrivé à l'aéroport d'Antananarivo,nous sommes pris en charge par Maud,membre de SEM qui nous accompagne en "taxibrousse" jusqu'à la ville Mananjuary ou se trouve la base de SEM.

Nous passons 3 jours au sein de la base ou nous faisons connaissance des membres de l'association et des animateurs qui nous accompagneront en brousse. Nous assistons à des briefings et des formations visant à préparer les futurs travaux dans le village. Une journée est consacrée à l'achat du matériel nécessaire à la vie sur place et aux travaux.

Nous quittons Mananjuary le 6 juillet accompagnés des animateurs Jimy, Rosen, Noël et Charles. Nous remontons les canaux bordant la cote Est de Madagascar à l'aide d'embarcations appelés "canot[e]". Suite à une panne de moteur, nous arrivons le 8 juillet au village de Morarano après avoir rendu une visite de courtoisie au maire de la commune à Sahavato.

La vie au village

Nous logeons dans une maison en semi dure et dormons sur des matelas, le village ne possède  cependant ni eau courante ni électricité. SEM a engagé Amélie,une malgache pour cuisiner. Nous passons certaines soirées en compagnie des animateurs et du président du village ,Michel.

La boite de captage

  Le système d'adduction hydraulique adopté est un système gravitaire utilisant la différence d'altitude et donc de pression pour acheminer l'eau: ce système ne nécessitant pas de pompe, il est moins fragile et plus facile à entretenir. La source exploitée se trouve à environs 800 mètres du village (plusieurs dizaine de mètre de dénivelé) et possède un faible débit (1.5 L/minute) : les villageois lui préfère la rivière qui est plus facile d'accès bien qu'elle ne soit pas potable et qu'elle contienne des parasites tel que la Bilharziose.

La construction de la boite de captage aura duré 5 jours. Nous travaillons avec des villageois et 4 ouvriers professionnels malgache et participons à l'ensemble des taches (mis à part les finitions), depuis le creusage du trou pour les fondations jusqu'au décoffrage en passant par l'assemblage du coffre et de l'armature du béton armé.

Le réservoir

  Le réservoir situé en amont du village possède une contenance de 10 mètre cube : volume calculé sur la base d'une population de 180 villageois consommant 2 repas et prenant une douche par jour.

  Les travaux auront duré environs 10 jours en commençant par les terrassement représentant 20 mètre cube de terre à déblayer à la pelle (ou a la main). Ceci fait, nous remontons des pierres depuis la rivière afin de mettre en place les fondations.

Une fois le béton de propreté coulé, nous participons à la construction du coffre et de l'armature du béton armé.

Enfin, tandis que les villageois terminent de consolider le coffre, nous apportons le gravier et les sacs de ciment avant d'aider à gâcher le béton.

Les bornes fontaines

  Quatre bornes fontaines auront été construite à différents points du village. Leurs construction s'étalant sur 3 jours (fondation, coffrage, décoffrage) mais ne prenant que trois heure journalières.

A ces quatre bornes s'ajoute une borne fontaine scolaire situé à côté de l'école.

Les tranchées

  Le creusage de l'ensemble des tranchés (boite de captage/réservoir ; réservoir/bornes fontaines) n'aura pris que 3 jours, l'ensemble des villageois participant à l'ouvrage. Elles représentent environs 1.5 km de creusage de 20 cm de largeur sur 30 cm de profondeur.

Les latrines

L'association SEM vend (à des prix peu élevés) des dalles pour latrines à des villageois désireux de se construire des "toilettes".

De notre côté, nous construisons avec les ouvriers les latrines scolaires destinées aux élèves (deux cabines jumelles possédant un réservoir commun d'environs 10 mètres cubes ).

Prévention

  Les actions de prévention sont réalisées par les deux élèves de médecine participant aux réunions de sensibilisation au sein du village. Chaque matin, accompagnées de Noël, elle rendent visite aux villageois dans leurs cases afin de les  sensibiliser personnellement et de recueillir leur opinion sur l'hygiène élémentaire ainsi que sur la prévention.

Dans le cadre de leurs stage, elle s’apprêtent à remettre un rapport de réévaluation des outils de sensibilisation au règles d'hygiènes élémentaires à leurs université.

Fin du chantier et cérémonie de réception

  Une fois l'ensemble des travaux terminés, une réunion est organisé afin de célébrer la fin du chantier. Un technicien à été formé pour l'entretient des nouvelles installation et une boite à outils à été vendu au village.

A la fin de la réunion, le président du village nous offre des boissons ainsi qu'un coq (feu Maximus), en guis de remerciement.

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REMERCIEMENTS

  Nous tenons à remercier les entreprise Bouygues Bâtiment, Egis International, Nuvia, Sites, Max Perles et Eiffage pour leurs participation et leurs investissement dans les différents projets d'HILAP.

Nous remercions aussi chaleureusement le conseil général des Hauts de Seine (Initiatives Jeunes solidaires), le CRIJ de Cachan, le conseil régional d'Ile de France (Aramis), le FSDIE de l'université Paris V,  l'entreprise SAFIER ainsi que tous les particuliers nous ayant aidé, pour leurs générosité .

Merci au conseil général du Val de Marne pour l'organisation de cet événement.

Il est également important pour nous d'incrire un projet de solidarité internationnal dans un cadre local, ici en france.

Dans le cadre du partenariat que nous avons avec SAFIER Ingénierie, nous avons pu participer à un déjeuner avec l’ensemble des ingénieurs, à la suite duquel nous sommes intervenus pour présenter et sensibiliser sur les enjeux interculturels dans la réalisation d’un projet de solidarité internationale.

Ce partenariat est basé sur l’échange. Il permet aussi à des jeunes professionnels de s’investir dans les actions menées à Madagascar.

Nous sommes heureux d’avoir un partenaire comme SAFIER Ingénierie qui apporte sa contribution et permet la mise en œuvre du projet et nous espérons y avoir ainsi un impact pour l’action au développement.

Nous remercions association Act for Malagasy de nous avoir invités à sa journée culturelle de Solidarité qui aura lieu à la Maison des Initiatives Etudiantes à Paris. Ce fut l'occasion de découvrir comment des jeunes dynamiques et engagés agissent à leur échelle pour le développement d'un pays : Madagascar.

http://actformalagasy.xtreemhost.com/

Lors de cette évènement Marie Cristina à animer une table ronde sur la rencontre interculturelle au quel étaient notamment convié Sébastien Bureau (PRAM - Projet de Recherches Anthropologiques à Madagascar) et Vincent Midler (Président de Solidago France).

Enfin avons été particulièrement ému lors la Projection du documentaire Fihavanana et discussion avec les réalisateurs.

(http://www.fihavanana-lefilm.com)

Lors de cette journée nous avons également décidé de créer un partenariat entre Solidago France et ACT for Malagasy.

Nous tenons à remercions l’association ACT for Malagasy de nous avoir invité et fait participer aux échanges.

Au programme : Présentation d'associations étudiantes agissant à Madagascar et échanges sur les expériences respectives / Sujet principal : la rencontre interculturelle, les spécificités culturelles malgaches / Animations : Chants, danses malgaches / Danses malgaches : démonstration de danse et initiation du public  (lamako, afindrafindrao, ...) / Des jeux d'éducation au développement sur le thème de la solidarité, des inégalités dans le monde et aussi de la rencontre interculturelle / Atelier cuisine en parallèle, préparation de mofo gasy / Projection du documentaire / Fihavanana, discussion avec les réalisateurs (http://www.fihavanana-lefilm.com) / Dégustation culinaire malgache (chacun goutera alors les petits plats préparés par notre atelier cuisine) / Cette journée se destine aux petits comme aux plus grands tout simplement dans un esprit de découverte et de partage.

Le samedi 31 mars 2012, le FUM (Foyer Universitaire Malgache) de Cachan a fêté son 50ème anniversaire. L'association SOLIDAGO s'est rendue au foyer pour cette occasion. Nous avons pu d'abord écouter de nombreux discours d'une délégation gouvernementale venue de Madagascar, dirigée par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, M.RAZAFINDEHIBE et le député-maire de Cachan, M.LE BOUILLONNEC. Ensuite, des étudiants des foyers malgaches de Cachan et d'Arago sont montés sur scène pour faire différentes prestations : des danses malgaches et une petite pièce de théâtre présentant les étapes importantes dans la vie d'un malgache. Après trois heures d'immersion dans la vie à Madagascar, un grand buffet venu tout droit de leur pays a été dressé et nous avons donc goûter aux délices malgaches. Pendant cette dégustation, nous avons pu discuter de notre projet avec les étudiants, mais aussi leur proposer de nous accompagner pendant tout notre projet. Tous ont été enthousiasmés par celui-ci, et certains d'entre eux ont même décidés de s'engager en participant au mission de cette été. Ces moments furent également l'occassion d'évoquer notre volonter de monter un partenariat durable avec les foyers Malgache autour d'actions d'interculturalité.
Nous l'ensemble des participants à cette journée et souhaitons encore un bon anniversaire au foyer.

Le 17 mars 2012, Solidago a participé au Forum National des Initiatives Jeunes, organisé par ANIMAFAC à la Grande Halle de la Villette à Paris. L’association y a tenu son propre stand pour discuter de ses projets de solidarité internationale à Madagascar, et a échangé avec d’autres associations étudiantes.

Mais Solidago ne fait pas que participer, Solidago agit ! Si l’association a pour objectif global d’améliorer la santé des populations démunies, elle concentre aujourd’hui son énergie, entre autres, dans le combat pour l’accès à l’eau potable. Dans cette perspective, l’association a profité du Forum pour sensibiliser le public français sur les problématiques liées à l’eau. Pour susciter un minimum de curiosité, nous avons concocté un quiz dans lequel les participants pouvaient découvrir les réels enjeux de l’eau, qui touchent autant la France que les pays du Tiers-Monde.

Pour finir, lors d’une conférence intitulée « Solidarité Internationale : vers de nouvelles formes d’engagement et de partenariat ! », présentée par le réseau d’association Etudiants & Développement, nous avons pu découvrir sa nouvelle campagne « IDEES : Imaginons Différemment les Echanges et l’Engagement Solidaire», au cours de laquelle elle invite à confronter les initiatives des jeunes français aux réalités locales des pays en voie de développement. Car trop souvent, en voulant bien faire, nous gênons…
http://www.etudiantsetdeveloppement.org/article/solidarite-internationale-vers-de-nouvelles-formes-d-engagement-et-de-partenariat-0

www.animafac.net
 

Etudiants & Développement est un de nos partenaire privilégier. E&D à organises une CAP Madagacar afin d'apporter un point vu critique sur les projets.
Les Commissions d’Appui aux Projets (CAP) sont l’occasion de renforcer la faisabilité et la pertinence des projets. Ces commissions vous permettent de présenter les projets devant un jury de professionnels et de bénéficier de conseils pour consolider nos projets.

Le jury est composé de 4 à 6 experts, spécialistes de la zone d’intervention, issus d’ONGs, d’institutions, d’universités, d’entreprises, ou encore migrants des pays concernés par vos projets. Il analyse vos projets, émet des recommandations et répond à vos questions.
Cette journée fut également locasion de rencontrer d'autres assiociations et d'autre jeunes oeuvrant à madagascar, et même d'initier un partenariat avec l'association ACT For Malasy.

Nous remercions le jury, étudiants & développement et l'ensemble association présente à la journée.

http://www.etudiantsetdeveloppement.org/

Pour l’année 2010/2011, l’un des trois projets de SOLIDAGO à Madagascar est la continuation d’un projet précédent : l’adduction en eau potable de Beakanga, village de 4000 habitants se situant au centre le l’île, dans la région du Vakinankaratra.

Solidago France est une association étudiante entièrement basée sur le volontariat qui regroupe à la fois des élèves ingénieurs de l’Ecole Spéciale des Travaux Publics (ESTP) et des étudiants de la faculté de médecine Paris Descartes. Depuis 5 ans, notre association mène des projets de solidarité internationale et d’aide au développement dans différentes régions de Madagascar, en partenariat avec l’association SOS Villages d’Enfants.

Les pathologies courantes à Madagascar sont nombreuses, graves et souvent liées au manque d’hygiène sanitaire (paludisme, maladies diarrhéiques, pathologies infectieuses diverses, pulmonaires, cutanées, pathologies infectieuses infantiles …). Malheureusement le  village de Beakanga n’échappe pas à la règle. En 2009, nous avons mené une étude épidémiologique pour évaluer l’impact des différents projets Solidago depuis sa création. Il apparaît que les projets d’adduction permettent de diminuer sensiblement le nombre de maladies liées à l’eau. Nous avons donc souhaité terminer l’adduction en eau de cette commune commencée l’été 2010.

Il s’agit d’une adduction en eau gravitaire sur une distance de 3km, composée de 22 bornes-fontaines, d’un réservoir, d’un système de captage et d’un ouvrage de filtration. La réalisation des travaux a été confiée à un entrepreneur local à la suite d’un appel d’offre. Les élèves ingénieurs ont participé aux travaux en aidant en tant qu’ouvrier. Enfin un investissement des bénéficiaires a été demandé sur le chantier. Cela permet aux populations locales de s’approprier le projet afin d’avoir une meilleure pérennisation du projet. L’équipe a réalisé cette année les 7 dernières bornes-fontaines et la jonction d’une source dédiée uniquement au dispensaire précédemment construit par l’association en 2007.

Mais la réalisation de dispensaire et d’adduction en eau potable s’avère inutile s’il n’y a pas également des actions de prévention d'hygiène élémentaire, d’assainissement et de lutte contre le paludisme. Ainsi, nous avons aidé à mettre en place des actions de prévention et d’éducation, afin de sensibiliser la population. Nous avons participé aux préventions hygiène en transmettant un ensemble de gestes simples mais importants : conserver l’eau potable, se laver les mains, construire des latrines. Cela permet aussi d’une part de pérenniser les projets d’adduction en eau potable réalisés en soulignant le fait que celle-ci est essentielle, et d’autre part de soutenir l’action menée par les dispensaires construits.

A l’heure actuelle, le projet est terminé et l’adduction en eau potable fonctionne parfaitement. Afin d'évaluer les retombées des actions menées et de pouvoir adapter notre aide nous poursuivons l’étude épidémiologique initiée en 2009. Ce projet a apporté beaucoup aux villageois de Beakanga mais aussi à nous-mêmes. Nous avons acquis une ouverture sur le monde et de nouvelles valeurs qui ont changé nos vies et nos actions.

Pour 2012, l’association SOLIDAGO a de nouveaux projets d’adduction en eau dans deux autres villages à Madagascar et espère ainsi mettre à profit son expérience engrangé depuis maintenant 6 ans. Plus d’informations sur www.solidagofrance.org